Former, partager et sensibiliser sont les raisons qui ont poussées les militants de l’Alliance pour la réforme et le développement (Ard) d’être en conclave, le samedi 30 juillet 2016, pour revoir les voies et moyens de massifier leur parti. En perspective des joutes législatives de 2017, l’Ard y participera.
Faire la carte politique nationale a permis les militants de l’Alliance pour la réforme et le développement (Ard) de pouvoir d’identifier non seulement qui est qui mais de comprendre les enjeux de la situation politique actuelle. «Les partis politiques négligent, aujourd’hui, beaucoup la formation. Nous avons décidé de former nos militants pour qu’ils puissent comprendre la vision, l’orientation, le statut, le règlement intérieur du parti mais surtout la situation politique nationale qui est actuellement tordue, il n’y a pas assez de visibilité», a souligné El Hadji Amar Lo, président de l’Ard, par ailleurs maire de la commune de Sagatta.
Après avoir eu des représentants dans les 45 départements du pays et dans certaines, l’Alliance pour la réforme et le développement (Ard) ne compte pas s’arrêter de si bon chemin. Ledit vise une présence beaucoup plus représentative au niveau national. «Notre objectif, c’est d’atteindre les 602 collectivités locales pour que le parti ait une machine électorale solide. Un travail de fourmis sur le terrain sera abattu d’où le fait exister d’abord pour qu’à la fin ce ne soit pas des paroles qu’on va compter mais des cartes», a martelé M. Lo.
Toutefois, loin de jouer les seconds rôles, l’Ard compte rester fidèle de participer à toutes les élections futures pour gagner davantage la confiance des électeurs. «De la constance, c’est ce qui est claire et visible pour notre parti. L’Ard participera, aux élections législatives, seul ou dans une coalition», a-t-il précisé.