La fréquence des maladies chroniques de longue durée tels les diabètes sucrés, l’obésité, l’hypertension artérielle et même certains cancers « s’explique en partie par les changements du style de vie, en particulier l’alimentation de plus en plus grasse et sucrée », renseigne un communiqué. Le document soutient que « pour lutter contre ces phénomènes négatifs, il faut des produits antioxydants ».
Et fort heureusement, selon la même source, « notre alimentation est riche en antioxydants, particulièrement les polyphénols retrouvés dans plusieurs produits d’origine végétale comme le café, le thé, le chocolat, le raisin et d’autres fruits et baies, les légumes, les céréales, les légumineuses ». A propos du café, les auteurs du document renseignent qu’une tasse d’environ 200 ml de café « fournit entre 70 mg et 350 mg d’acide phénolique, tandis que le bleuet, la cerise, la prune, la pomme et le kiwi, qui sont les fruits les plus riches en acides phénoliques de la même famille que ceux du café, en contiennent entre 10 mg et 230 mg par portion de 100 g à 200 g ». Il en ressort donc que le café contient en particulier les acides caféique et chlorogénique qui pourraient contribuer de façon importante à la capacité antioxydante du régime alimentaire.
D’ailleurs une étude dans la population montre que « le café est l’aliment du régime alimentaire qui contribue le plus à l’apport total en antioxydants ». Selon plusieurs études, le café exercerait probablement son effet préventif sur les maladies chroniques et cardiovasculaires grâce à son pouvoir antioxydant.
Cependant d’autres études à plus large échelle sont nécessaires pour confirmer ces résultats. En attendant, il est clair qu’une consommation modérée et régulière ne dépassant pas 3 à 4 tasses de café par jour s’avère un bon compromis pour les amateurs de café.