Le gĂ©ant amĂ©ricain des nouvelles technologies Apple a licenciĂ©, fin mars, plus de 600 personnes, d’après des donnĂ©es publiĂ©es par un organisme de l’Etat de Californie, ce qui constitue la première rĂ©duction connue dans le groupe depuis la pandĂ©mie.
D’après une notification effectuĂ©e dans le cadre de la lĂ©gislation locale WARN –Worker Adjustment and Retraining Notification Act–, le fabricant de l’iPhone a renvoyĂ© 614 employĂ©s de diffĂ©rents sites de cet Etat le 27 mars.
L’ampleur de ces licenciements pourrait ĂŞtre plus vaste, Apple n’Ă©tant contraint de signaler que ceux se produisant en Californie.
SollicitĂ© par l’AFP vendredi, le groupe n’a pas donnĂ© suite dans l’immĂ©diat.
D’après l’agence Bloomberg, ces suppressions d’emplois sont liĂ©es Ă l’abandon par Apple de son projet de vĂ©hicule Ă©lectrique après une dizaine d’annĂ©es de dĂ©veloppement infructueux. Le groupe avait, selon cette source, affectĂ© près de 2.000 personnes Ă ce programme, dĂ©veloppĂ© en secret, qui reprĂ©sentait « plusieurs milliards de dollars » d’investissement.
Plusieurs mĂ©dias amĂ©ricains ont rapportĂ©, fin fĂ©vrier, qu’Apple avait renoncĂ© Ă ce projet, lancĂ© en 2014, en espĂ©rant concevoir un vĂ©hicule Ă©lectrique entièrement autonome, dotĂ© d’un système de navigation Ă commande vocale.
Ils indiquaient qu’une bonne partie des 2.000 employĂ©s seraient rĂ©affectĂ©s Ă la conception et au dĂ©ploiement d’outils d’intelligence artificielle (IA) gĂ©nĂ©rative, sujet qui domine largement la Silicon Valley depuis un an.
Apple a Ă©tĂ© largement Ă©pargnĂ© par les très nombreuses suppressions d’emplois menĂ©es en 2023 par Amazon, Meta, Google et d’autres gĂ©ants des nouvelles technologies après une vague importante de recrutements pendant la pandĂ©mie.