Le constructeur de bus Van Hool devrait créer une division consacrée à la défense, qui représenterait au moins 10% de son chiffre d’affaires, car ce secteur rapporte plus d’argent, selon l’entrepreneur flamand Guido Dumarey, qui s’est déclaré candidat à la reprise du constructeur. Il s’exprimait dimanche dans l’émission « De Ochtend » sur Radio 1.
L’homme d’affaires venu de Flandre occidentale plaide pour une faillite de Van Hool et un redémarrage rapide de l’entreprise installée à Koningshooikt (Lier). Il souhaiterait ainsi sauver 1.800 des 2.500 emplois actuels.
Guido Dumarey explique mettre tout en œuvre pour faire aboutir ce projet, mais se donne 30% de chance de réussite, estimant notamment que d’autres parties pourraient être intéressées. L’entrepreneur a encore affirmé ne pas être intéressé par une reprise partielle de la société.
Guido Dumarey explique vouloir remettre de l’ordre dans l’entreprise d’ici à la fin de l’année. « Nous devons disposer de toutes les données possibles : ce que cela coûte, combien de temps il faut pour fabriquer quelque chose, quel est le stock, quel est le fonds de roulement. D’ici à 2025, nous pourrons alors fonctionner comme une entreprise normale », a-t-il déclaré à la VRT. Il estime également nécessaire une augmentation de la productivité.
Guido Dumarey s’est fait un nom avec la société Punch International et a ensuite bâti un groupe industriel actif en France, en Italie et au Royaume-Uni. L’an dernier, il a racheté outre-Manche la société Woodall Nicholson, un fabricant de petits bus qui se trouvait financièrement dans de sales draps.