La récente tentative de meurtre du leader de l’opposition sud-coréenne Lee Jae-myung a été méticuleusement planifiée par son agresseur, qui voulait l’empêcher de devenir président, a fait savoir la police mercredi.
Le chef du Parti démocrate a été poignardé au cou, le 2 janvier dans la ville portuaire de Busan (sud), par un homme qui s’est approché de lui au milieu de la foule en se faisant passer pour un de ses partisans.
M. Lee, 60 ans, a été blessé à la veine jugulaire et a dû subir une opération chirurgicale d’urgence, mais il s’est bien rétabli et a quitté l’hôpital mercredi.
Le même jour, la police a annoncé les résultats de son enquête sur son agresseur.
« Le suspect a décidé de tuer Lee pour l’empêcher de devenir président », a déclaré à la presse le chef de la police de Busan, Woo Cheol-mun, ajoutant que l’homme avait planifié l’attaque depuis des mois.
Il avait acheté le couteau utilisé lors de l’attaque en avril et avait suivi M. Lee à cinq reprises depuis juin, se déguisant en partisan et attendant l’occasion de frapper.
La police a déclaré que l’homme avait commis son crime par « conviction politique ».
Lors de l’élection présidentielle de 2022, M. Lee avait été battu de justesse par le conservateur Yoon Suk Yeol.
Il pourrait se présenter à nouveau à la présidentielle de 2027, et de récents sondages indiquent qu’il reste un candidat de poids.