Le brasseur néerlandais Heineken a vendu moins de bière en Europe au troisième trimestre. En effet, le volume de bière vendu a diminué d’un peu plus de 4%, si l’on exclut les effets des acquisitions.
S’il a souffert des mauvaises conditions météorologiques des mois de juillet et août, le géant brassicole a surtout ressenti les effets de la hausse des prix. Les consommateurs sont toujours plus nombreux à délaisser les bières en raison du ralentissement économique et des effets de l’inflation sur leur portefeuille. Au total, toutes entreprises de boissons confondues, le volume de bière vendu a diminué d’environ 8% en Europe.
Mais la hausse des prix a tout de même stimulé les ventes puisque celles-ci se sont élevées à 9,6 milliards d’euros en juillet, août et septembre, contre 9,4 milliards à la même période l’an dernier.
Dolf van den Brink, patron de Heineken, parle d’une « amélioration progressive de (ses) performances commerciales, bien que légèrement plus lente que (son) ambition ».
En outre, la part de marché a augmenté, en particulier au Brésil et au Mexique. En Europe, les ventes se sont redressées en septembre. Heineken avait déjà révisé ses prévisions pour 2023 en vue d’un bénéfice d’exploitation stable et légèrement supérieur, après des résultats décevants au premier semestre.
En Belgique, Heineken opère par l’intermédiaire d’Alken Maes, connue pour Maes, Cristal, Affligem et Mort subite, entre autres.