Il y a deux semaines, la Tanzanie avait déjà expulsés en une dizaine de jours de son sol plus de 10 000 Burundais, considérés comme des irréguliers. Le mouvement de retour forcé semble s’être accéléré, car ils sont évalués à près de 30 000 aujourd’hui, selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés au Burundi, qui tire la sonnette d’alarme devant une situation humanitaire qualifiée de dramatique.
Des réfugiés burundais de retour de Tanzanie, dans un camp de transit en novembre 2012.
AFP PHOTO / TONY KARUMBA