Le système de suivi de l’hélicoptère militaire, qui est entré en collision avec un avion de ligne à Washington fin janvier, tuant 67 personnes, n’était pas activé, a indiqué le président de la commission transport du Sénat aux États-Unis, Ted Cruz, au New York Times.
Ce système, appelé « ADS-B » pour « Automatic Dependent Surveillance-Broadcast », qui partage des données en temps réel sur la position, la vitesse et l’altitude de l’appareil, n’était pas actif au moment de la collision, selon le sénateur.
Or, il s’agit d’un « outil supplémentaire pour éviter les accidents« , a-t-il souligné jeudi auprès du New York Times. Les contrôleurs aériens ne doivent ainsi pas compter uniquement sur le suivi radar, qui présente un délai de quelques secondes. Les hélicoptères militaires peuvent désactiver ce système pour des raisons de sécurité s’il y a des représentants du gouvernement à bord. Cela n’était cependant pas le cas au moment de l’accident. L’armée américaine n’a pas encore réagi à cette information.
Un avion de ligne de la compagnie PSA Airlines, filiale d’American Airlines, est entré en collision mercredi dernier vers 21h00 (heure locale) avec un hélicoptère de l’armée, alors qu’il s’approchait de la piste d’atterrissage de l’aéroport national Reagan de Washington. Personne n’a survécu à l’accident et les 67 corps ont été repêchés dans le fleuve Potomac.