Le président américain, Donald Trump, veut développer un bouclier antimissiles sur le territoire américain. Inspiré du système israélien, le « dôme de fer », ce projet a été officialisé par un décret.
Le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé lundi la mise en œuvre d’un projet de bouclier antimissiles de type « Dôme de fer » pour protéger le territoire américain. « Nous devons commencer immédiatement la construction du bouclier anti-missiles le plus avancé technologiquement« , a-t-il déclaré lors d’une réunion avec des élus républicains en Floride.
Un décret signé pour accélérer le projet
À son retour à Washington, un haut responsable de la Maison Blanche a confirmé que le président avait signé un décret officialisant le développement de ce système de défense antimissile. Baptisé « Dôme de fer américain« , ce bouclier a pour objectif de « protéger le territoire américain » contre toute attaque par missiles.
Le concept s’inspire directement du « Dôme de fer » israélien, un système de défense réputé pour sa capacité à intercepter et détruire des roquettes, missiles ou drones en plein vol. Depuis sa mise en service en 2011, ce dispositif a intercepté des milliers de projectiles, affichant un taux de succès avoisinant 90 %, selon l’entreprise militaire israélienne Rafael, à l’origine de sa conception.
Israël a commencé à développer ce système de manière autonome après la guerre du Liban en 2006. Les États-Unis se sont ensuite impliqués dans le projet, apportant leur expertise technologique ainsi qu’un soutien financier massif.
Des limites technologiques
Cependant, l’adaptation de ce modèle à la protection d’un territoire de la taille des États-Unis pose des défis importants. Les experts soulignent que le « Dôme de fer » a été conçu à l’origine pour intercepter des projectiles à courte ou moyenne portée, comme ceux lancés depuis Gaza ou le Liban. En revanche, il n’a pas été spécifiquement développé pour contrer des missiles balistiques intercontinentaux, capables de traverser de vastes distances pour frapper le sol américain.
Ce projet, déjà évoqué par Donald Trump lors de sa campagne, pourrait nécessiter des avancées technologiques majeures pour répondre à des menaces à plus grande échelle.