Le président américain Joe Biden a demandé mercredi au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de « réduire au maximum l’impact sur les civils » au Liban, en particulier à Beyrouth, tout en « affirmant le droit d’Israël à protéger ses citoyens du Hezbollah », selon un compte-rendu de leur conversation téléphonique du jour.
Ce communiqué de la Maison Blanche ne donne pas de détails sur la riposte attendue d’Israël à l’attaque de missiles iranienne du 1er octobre, mais souligne que le président américain et le Premier ministre israélien ont convenu de « rester en contact étroit ces prochains jours, directement et via leurs équipes de conseillers à la sécurité nationale ».
Joe Biden, qui n’avait pas parlé directement au dirigeant israélien depuis sept semaines, a « souligné la nécessité d’une solution diplomatique » pour permettre le retour des populations civiles du nord d’Israël et du sud du Liban.
Concernant Gaza, le président américain et Benjamin Netanyahu ont, selon la Maison Blanche, évoqué « l’urgence de relancer l’action diplomatique pour libérer les otages détenus par le Hamas. »
Joe Biden a par ailleurs jugé « impératif de restaurer l’accès (de l’aide humanitaire) au nord » du territoire palestinien.
Les Etats-Unis ont mis en garde Israël mercredi contre toute offensive au Liban qui « ressemblerait » à ce qu’il s’est passé dans la bande de Gaza.
La veille, Benjamin Netanyahu avait averti que le pays pourrait subir les mêmes « destructions et souffrances » que Gaza, et appelé les Libanais à « libérer leur pays » du Hezbollah, mouvement islamiste allié de l’Iran.