Le laboratoire pharmaceutique danois Novo Nordisk, première capitalisation européenne, a annoncé mercredi une hausse de 3% de son bénéfice net au deuxième trimestre, ralentie à la suite de dépréciations déjà annoncées après l’échec d’un essai clinique pour un traitement contre l’hypertension.
D’avril à juin, le bénéfice net de Novo Nordisk s’est élevé à 20,05 milliards de couronnes (environ 2,68 milliards d’euros), en deçà des attentes des analystes qui tablaient sur 22,6 milliards.
Son chiffre d’affaires a atteint 68 milliards de couronnes (environ 9 milliards d’euros), soit un bond de 25%.
Sur les six premiers mois de l’année, le bénéfice net est en hausse de 16% et le chiffre d’affaires de 25%. Ces chiffres l’ont amené à revoir ses prévisions.
Le groupe, qui doit son succès actuel à deux médicaments phares l’Ozempic – un anti-diabétique – et le Wegovy – qui traite l’obésité, table désormais sur une hausse de 22 à 28% de son chiffre d’affaires pour 2024 contre 19 à 27% annoncés en mai.
Pour son bénéfice opérationnel, il mise maintenant sur une augmentation de 20 à 28% contre 22 à 30% indiqués précédemment.
Tout deux injectables, l’Ozempic, dont les ventes ont grimpé de 36% sur le semestre, et le Wegovy, qui a enregistré un bond de 74%, utilisent un même principe actif, la sémaglutide mais le second présente une dose plus forte pour le traitement de l’obésité.
A l’échelle mondiale, 42,1 millions de patients sont traités contre le diabète et l’obésité par des médicaments Novo Nordisk.
Le Wegovy est uniquement commercialisé aux Etats-Unis, où il a reçu le feu vert des autorités sanitaires pour la réduction des risques cardiovasculaires chez les personnes en grave surpoids, au Danemark, en Norvège, au Royaume-Uni et en Allemagne mais a également été approuvé en Chine en juin.