dimanche, septembre 8, 2024

Maduro s’excuse d’avoir refusé l’entrée à d’ex-présidents qui devaient observer l’élection

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Le président vénézuélien Nicolas Maduro s’est excusé samedi d’avoir refusé l’entrée dans le pays à d’anciens chefs d’Etat latino-américains qui devaient observer, à la demande de l’opposition, le déroulement du scrutin présidentiel de dimanche.

« Je m’excuse parce que l’Espagne, le Mexique et le Panama étaient en colère contre le Venezuela car nous avons renvoyé ces personnes. Je m’excuse d’avoir renvoyé (Vicente) Fox au Mexique, Mireya Moscoso au Panama », a déclaré M. Maduro lors d’une réunion avec les observateurs internationaux invités par le Conseil national électoral (CNE).

La veille, les autorités vénézuéliennes ont empêché l’entrée de plusieurs anciens dirigeants, députés et ex-parlementaires qui devaient observer le déroulement de l’élection dans laquelle le principal rival de M. Maduro est le diplomate Edmundo Gonzalez Urrutia, 74 ans, qui a remplacé au pied levé la charismatique cheffe de l’opposition Maria Corina Machado, déclarée inéligible.

Le président panaméen José Raul Mulino a accusé Caracas d’avoir empêché le décollage d’un vol commercial depuis l’aéroport de Tocumen, au Panama, vers la capitale vénézuélienne qui comptait parmi ses passagers plusieurs ex-présidents latino-américains.

Parmi eux se trouvaient Mireya Moscoso (Panama), Miguel Angel Rodriguez (Costa Rica), Jorge Quiroga (Bolivie) et Vicente Fox (Mexique), tous membres de l’Initiative démocratique de l’Espagne et des Amériques (groupe IDEA) et fervents critiques du gouvernement Maduro.

Dix députés et eurodéputés du Parti populaire (PP, droite) espagnol, ainsi qu’un député colombien et un autre équatorien, ont eux dénoncé le fait de s’être fait refuser l’entrée au Venezuela à leur arrivée à l’aéroport de Maiquetia, près de Caracas.

Mercredi, Diosdado Cabello, le puissant ancien vice-président, souvent considéré comme le numéro deux du pouvoir vénézuélien même s’il n’apparaît plus dans l’exécutif, avait déjà laissé entrevoir l’interdiction de séjour des anciens chefs d’Etat.

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