Les constructeurs automobiles chinois XPeng et NIO ont indiqué jeudi à l’AFP poursuivre leur désir de se développer au sein de l’Union européenne, malgré l’imposition de surtaxes à titre compensatoire sur les véhicules électriques venant de Chine.
Ainsi, XPeng a assuré qu’il « ne changera pas » sa stratégie de développement. « En tant qu’entreprise avec une vision globale, Xpeng ne changera pas sa stratégie d’exploration des marchés étrangers. Nous trouverons des moyens de minimiser l’impact sur les consommateurs » européens, a indiqué l’entreprise.
NIO a pour sa part indiqué souhaiter « parvenir à une solution avec l’UE ». « Malgré ce fait nouveau, NIO reste pleinement engagé sur le marché européen: nous croyons en la promotion de la concurrence et en l’intérêt des consommateurs, et nous espérons parvenir à une solution avec l’UE avant que les mesures définitives ne soient appliquées en novembre 2024 », a déclaré le constructeur à l’AFP.
Les véhicules électriques à batterie en provenance de Chine seront soumis à une surtaxe allant de 17 jusqu’à 37,6% lorsqu’ils seront importés dans l’Union européenne, a annoncé jeudi la Commission européenne. Ces tarifs s’ajouteront aux taxes douanières actuelles de 10%.
De son côté, la Chine a prévenu que ces taxes pourraient mener à une guerre commerciale.