lundi, juillet 1, 2024

Bolivie: Le Premier espagnol appelle à « respecter la démocratie et l’Etat de droit »

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Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a appelé mercredi à « respecter la démocratie et l’Etat de droit » en Bolivie, après que des véhicules de l’armée ont pris position devant la présidence à La Paz, une situation qualifiée de « coup d’Etat » par le président Luis Arce.

« L’Espagne condamne fermement les mouvements militaires en Bolivie. Nous envoyons notre soutien et notre solidarité au gouvernement bolivien et à son peuple et nous appelons à respecter la démocratie et l’Etat de droit », a indiqué Pedro Sánchez sur le réseau social X.

Des troupes et des blindés se sont déployés mercredi devant le siège du gouvernement à La Paz et ont tenté de forcer une porte du palais présidentiel, selon des journalistes de l’AFP présents sur place.

Devant la confusion de la situation, le président bolivien Luis Arce a appelé, dans un message télévisé, la population à la mobilisation « en faveur de la démocratie » et contre « le coup d’Etat ».

Une expression également utilisée par son prédécesseur, l’ex-président Evo Morales (2006-2019) qui a estimé sur X qu' »un coup d’Etat se prépare », et accusé le chef de l’armée, le général Zuniga, d’être « à la tête » du mouvement.

Depuis mardi, des rumeurs de limogeage circulent à propos de ce haut gradé, en poste depuis novembre 2022, après ses déclarations visant Evo Morales, l’ancien président, autrefois allié d’Arce et aujourd’hui son plus grand adversaire politique en vue des élections présidentielles de 2025.

Le militaire a ainsi affirmé qu’il arrêterait l’ex-chef d’Etat s’il persistait à se porter candidat à la présidence – alors que cela lui est interdit par la justice.

Evo Morales a été président de la Bolivie de 2006 à 2019, ayant été réélu en 2009, puis en 2014. En 2019, il a démissionné de la présidence sur fond de troubles sociaux et d’accusations de fraude électorale.

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