A quelques jours de la prestation de serment de la nouvelle coalition que son parti intégrera, Geert Wilders s’en est pris à l’islam, dans une déclaration sur le réseau X. Le chef de file du PVV a évoqué mercredi une religion « affreuse, immorale, violente et haineuse ».
« L’islam est une religion. Et la critique religieuse est autorisée. Après 20 ans de protection (policière), des safe houses, cinq fatwas, des milliers de menaces de mort et la visite de nombreux pays islamistes, je peux affirmer que l’islam est une religion affreuse, immorale, violente et haineuse. »
La critique religieuse à laquelle fait allusion M. Wilders est permise en vertu des fondements de l’Etat de droit de la coalition gouvernementale aux Pays-Bas, précise l’agence de presse ANP.
Des discussions ont eu lieu ces derniers temps au Parlement néerlandais (Deuxième Chambre) sur ce qui pouvait être ou ne pas être accepté dans ces fondements, à l’occasion d’auditions de plusieurs ministres pressentis. La future vice-Première PVV, Fleur Agema, a notamment été interrogée sur d’anciennes déclarations faisant état d’une « dé-islamisation ».
Grand vainqueur des élections, le dirigeant d’extrême droite Geert Wilders a renoncé à son rêve d’occuper le poste de Premier ministre, au moins un de ses partenaires de coalition ayant menacé de torpiller un accord dans ce cas.
L’accord pour un gouvernement de coalition a été trouvé entre le Parti pour la liberté (PVV) de M. Wilders, le parti pro-agriculteurs BBB, le parti libéral VVD et le nouveau parti anti-corruption NSC.