mardi, juillet 2, 2024

Pékin « n’a pas le droit de punir » les Taïwanais, affirme le président Lai

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Le président taïwanais Lai Ching-te a déclaré lundi que la Chine n’avait « pas le droit de punir » les Taïwanais, après l’inclusion vendredi par Pékin de la peine de mort dans de nouvelles sanctions pénales visant les sécessionnistes taïwanais présumés.

La Chine estime que cette île, gouvernée de façon autonome, fait partie de son territoire et se dit prête à la reconquérir par la force si nécessaire.

Pékin a rendu publiques vendredi de nouvelles directives judiciaires prévoyant la peine de mort pour des cas « particulièrement graves » visant des partisans « irréductibles » de l’indépendance de Taïwan, ont rapporté des médias d’Etat.

Interrogé sur ces nouvelles sanctions judiciaires, le président Lai a répondu lundi: « Je tiens à souligner que la démocratie n’est pas à l’origine de la criminalité. L’autocratie est à l’origine de la criminalité ».

« La Chine n’a pas le droit de punir le peuple de Taïwan pour ce qu’il défend. La Chine n’a pas le droit d’engager des poursuites en dehors de ses frontières contre des Taïwanais », a-t-il insisté.

Les liens entre les deux parties vont se détériorer si la Chine « n’accepte pas l’existence de la République de Chine et n’entame pas des échanges (…) avec le gouvernement démocratiquement élu et légitime de Taïwan », a ajouté M. Lai, se référant à Taïwan par son nom officiel sur l’île.

Les Etats-Unis ont également critiqué les nouvelles directives judiciaires.

Le mois dernier, quelques jours après l’investiture du président Lai, la Chine avait procédé à des manoeuvres militaires autour de l’île, en réaction à un discours du nouveau président, perçu par Pékin comme un « aveu de l’indépendance de Taïwan ».

Pendant 48 heures, la Chine avait mobilisé des navires de guerre, des avions, des soldats et des lance-missiles pour encercler l’île.

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