Le Hamas dit étudier dans un « esprit positif » la dernière offre de trêve associée à la libération d’otages dans la bande de Gaza où près de sept mois de guerre meurtrière ont provoqué selon l’ONU des destructions « sans précédent ».
Alors que les pays médiateurs (Qatar, Egypte, Etats-Unis) attendent la réponse du Hamas à cette nouvelle proposition, des sources médicales dans la bande de Gaza ont fait état vendredi de frappes israéliennes dans le secteur de Rafah (sud).
Et Israël a annoncé le décès d’un des otages israéliens à Gaza, Dror Or, un habitant du kibboutz Be’eri dont deux des enfants, kidnappés aussi le 7 octobre par le Hamas, avaient été libérés fin novembre dans le cadre d’une première trêve. Depuis, les nombreuses tentatives de médiation sont restées vaines.
Le Hamas étudie dans un « esprit positif » la nouvelle offre sur la table, pour une pause de 40 jours dans les combats, a déclaré jeudi son chef, Ismaïl Haniyeh, dans une conversation téléphonique avec le chef du renseignement égyptien, Abbas Kamel.
Lors de cet entretien, M. Haniyeh a « confirmé » qu’une délégation du mouvement se rendrait en Egypte « sous peu » pour compléter les discussions récentes en vue d’un éventuel accord qui « réponde aux exigences de notre peuple » et « mette fin à l’agression ».
Le chef du Hamas, dont le mouvement est considéré comme une organisation terroriste par Israël ou encore les Etats-Unis, s’est aussi entretenu avec le ministre qatari des Affaires étrangères, à qui il a répété son souhait de « parvenir à un accord ».
Ces propos jurent avec ceux la veille d’un responsable du mouvement qui évoquait une position pour l’instant « négative » du Hamas à propos de ces tractations.
Le Hamas, qui a pris le pouvoir en 2007 à Gaza, maintient ses exigences, en premier lieu un cessez-le-feu permanent, ce qu’Israël a toujours refusé.