Les frappes menées vendredi par les États-Unis et le Royaume-Uni contre les rebelles Houthis au Yémen sont conformes à la charte des Nations unies, selon une déclaration commune des pays impliqués dans ces frappes. Elles ont été menées en réaction aux attaques « illégales, dangereuses et déstabilisantes » des Houthis contre des navires marchands en mer Rouge.
Ces frappes, menées par les États-Unis et le Royaume-Uni, étaient soutenues par les Pays-Bas, le Canada et Bahreïn. « Ces frappes de précisions ont pour objectif de limiter la capacité des Houthis à menacer le commerce mondial et la vie des marins sur l’une des principales routes maritimes du monde », précise une déclaration commune.
Les pays signataires soulignent également que cette attaque prouve leur « engagement commun en faveur de la liberté de navigation, du commerce international et de la défense de la vie des marins contre les attaques illégales et injustifiées ».
Leur objectif commun est la désescalade et le rétablissement de la stabilité en mer Rouge.
Si les rebelles Houthis venaient à poursuivre leurs attaques, les pays alliés « n’hésiteront pas à protéger des vies humaines et la libre circulation des marchandises. »
Dans la foulée de la guerre Israël-Hamas, les Houthis ont multiplié depuis la mi-novembre les attaques par missiles et par drones sur des navires marchands en mer Rouge, poussant de nombreux armateurs à contourner la zone, ce qui fait grimper les coûts et les temps de transport entre l’Europe et l’Asie. Ils disent cibler les navires commerciaux qu’ils soupçonnent d’être liés à Israël, affirmant agir en solidarité avec la bande de Gaza.