Le chef du PVV, Geert Wilders, trouve la décision du VVD de ne pas participer au prochain gouvernement très décevante. « D’après moi, ce n’est pas ce que veut l’électeur du VVD », explique Wilders. Selon le leader du parti d’extrême-droite, la base du VVD « attend un gouvernement de centre-droit ». La cheffe du VVD, Dilan Yesilgöz, a indiqué vendredi que son parti ne comptait pas participer au gouvernement, son parti ayant perdu trop de sièges au parlement lors de ces élections.
« Cela ne facilite pas les choses », a expliqué M. Wilders au micro de la chaîne de service public néerlandais NOS. « La formation du gouvernement pourrait à présent durer plusieurs mois. Mme Yesilgöz n’a pas rendu la chose simple pour ses électeurs. »
Le leader du NSC, Pieter Omtzigt, a qualifié de « particulier » le refus du VVD de participer au prochain gouvernement. Il trouve également remarquable que cela soit paru dans la presse peu avant que les chefs de groupe ne s’entretiennent. « Cela rend la formation d’un gouvernement plus difficile dans tous les cas », a-t-il encore ajouté.
Comme première étape dans le processus de formation du gouvernement, le sénateur du PVV, Gom van Strien, a été désigné vendredi en tant qu »éclaireur ». Son rôle est de préciser si le plan du VVD est « réel » ou s’il ne s’agit « que d’un charivari ». Le choix pour un membre de la chambre haute est assez remarquable : Cette même chambre a récemment adopté une motion précisant que l' »éclaireur » devait se tenir à l’écart de la politique quotidienne.
Le parti de Geert Wilders a largement remporté les élections de mercredi. Sur base du constat actuel, il peut compter 37 sièges au parlement, soit près du double de son précédent score.