Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a exprimé sa désapprobation quant au cessez-le-feu temporaire conclu avec le Hamas. « Le Hamas voulait cette pause plus que tout », a écrit sur X (ex-Twitter) le ministre d’extrême-droite qui ne fait pas partie du cabinet de guerre.
Selon Itamar Ben-Gvir, le Hamas souhaitait se débarrasser des femmes et des enfants car « la pression internationale » était trop forte. Toujours d’après le politicien, l’organisation islamiste palestinienne désirait en retour « du carburant, la libération des terroristes, un arrêt des opérations militaires et même une interdiction de survol ». « Des choses qu’ils ont toutes obtenues », estime Itamar Ben-Gvir.
Dans sa longue publication, ce dernier déclare aussi que le cessez-le-feu donnait le temps au Hamas de se réapprovisionner et de se regrouper. Il ajoute que de cette manière, Israël répète les erreurs du passé.
Son propos renvoie à un accord controversé signé en 2011. A l’époque, plus de 1.000 prisonniers palestiniens, dont faisait partie le chef du Hamas, Yahya Sinwar, ont été libérés en échange du soldat israélien Gilad Shalit enfermé pendant cinq ans par le Hamas.
Après son offensive contre Israël, le mouvement extrémiste palestinien détient encore quelque 240 otages.
Les deux parties ont convenu d’une trêve humanitaire qui durera au moins quatre jours. Dans un premier temps, elles s’échangeront 50 otages israéliens et 150 prisonniers palestiniens.