mercredi, juillet 3, 2024

Elle retourne pour la première fois sur place: l’insoutenable témoignage d’Aliza, survivante du festival attaqué par le Hamas

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Le 7 octobre dernier., un festival de musique a été pris pour cible par les terroristes du Hamas. Au moins 260 participants ont été tués. Trente jours plus tard, le temps sur place s’est figé Dans leur fuite, les festivaliers ont tout laissé derrière eux. Aliza, une survivante de ce massacre, est retournée sur place.
 

Un mois après l’attaque surprise du Hamas, c’est la première fois qu’Aliza revient sur le site du festival attaqué par le Hamas le 7 octobre. Elle n’en croit pas ses yeux. C’est là qu’elle faisait la fête quand plusieurs de ses amis ont été brutalement abattus par des combattants du groupe islamique. « Les bracelets du festival que les gens portaient sont encore là… », montre la jeune femme, désemparée au milieu des traces de vie qui jonchent le sol. 

Le temps semble s’être arrêté sur cette vaste plaine de terre. « Tout le monde a tout laissé tomber avant de partir… », constate Aliza avant de stopper sa route. Elle ne peut pas aller plus loin. 

Schlomo, médecin urgentiste, fait également partie de la visite des lieux de l’attaque. Il est l’un des premiers à être intervenu sur le site. Dès son arrivée, il trouve une balle au sol. « C’est fou, il y a avait une tonne de douilles ici… », se souvient-il quand tout d’un coup, la sirène d’urgence se met à retentir. C’est une alerte à la roquette.

Aliza est prise de panique. « Ttout va bien, tu es en sécurité », tente de rassurer l’un des journalistes qui l’accompagne. Mais la voix de la festivalière devient instable, ses mains tremblent. La peur transperce son visage. « C’est extrêmement traumatisant pour elle, c’est comme ça que tout a commencé… avec une alerte à la roquette », indique Schlomo le médecin qui conduit ensuite l’ensemble de l’équipe un peu plus loin.

« Ils riaient… »

Ils se rendent vers les buissons où Aliza s’est réfugiée pendant l’attaque. « C’est juste là que je me suis cachée… », partage-t-elle. « J’ai vu des gens se faire tuer, alignés. Des amis à moi, tous alignés. L’une d’elle avait 20 ans, elle suppliait pour rester en vie. Elle répétait « Ne me tuez pas », ils s’en fichaient, ils riaient… »

Malgré le traumatisme, la jeune femme de 24 ans souhaite raconter l’horreur qu’elle et ses amis ont vécu. En mémoire des victimes mais aussi dans l’espoir d’un jour se reconstuire.
 

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