Le syndicat socialiste UBT-FGTB appelle les chauffeurs de bus et de cars du secteur privé à cesser le travail vendredi pour réclamer la conclusion d’un accord sectoriel, indique-t-il dans un communiqué jeudi soir. La décision a été prise à la suite du mouvement de grève spontanée qui a touché la société flamande de transports en commun De Lijn.
L’UBT-FGTB dénonce notamment « l’impossibilité de parvenir à un accord sur une prime de pouvoir d’achat », l’introduction d’emplois flexibles dans le secteur, le « problème persistant du transport scolaire » ou encore la possibilité d’assouplir les temps de conduite et de repos des chauffeurs.
« Au cours des négociations sectorielles, il est devenu évident que les employeurs se montrent peu disposés à valoriser leurs travailleurs de manière appropriée », déplore le syndicat, qualifiant la prime de pouvoir d’achat proposée par le patronat du secteur de « totalement insuffisante et inacceptable ». Le président de l’UBT-FGTB, Frank Moreels, fustige dans un communiqué le fait que les employeurs « se plaignent de ne pas trouver de personnel adéquat » tout en « refusant de rendre le secteur plus attractif ».
L’UBT-FGTB exige une prime de pouvoir d’achat de 250 euros, pour l’ensemble des chauffeurs de bus et de cars.
« Nous parlons quand nous le pouvons, mais agissons lorsque cela est nécessaire », prévient le syndicat, qui appelle l’ensemble des travailleurs du secteur à cesser le travail « à partir de vendredi » et à participer à des piquets de grève.