mardi, février 25, 2025

Wall Street termine mitigée sa troisième semaine négative d’affilée

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La Bourse de New York a conclu divisée vendredi, non loin de l’équilibre, une nouvelle semaine négative, la troisième d’affilée, plombée par une envolée des taux obligataires.

L’indice Dow Jones a grappillé 0,07% à 34.500,66 points, le Nasdaq, à dominante technologique, a cédé 0,20% à 13.290,78 points et le S&P 500 a stagné (-0,01% à 4.369,71 points).

La chute des prix des bons du Trésor américains à long terme, qui a entraîné durant la semaine une vive montée de leurs rendements au point de toucher jeudi leurs plus hauts niveaux en 16 ans, a été enrayée vendredi.

Les taux sur les bons à dix ans, qui avaient 4,30% en milieu de semaine, se sont repliés à 4,25% permettant aux actions de souffler.

« Ce fut une rude semaine », a reconnu Tom Cahill de Ventura Wealth Management, interrogé par l’AFP alors que les indices newyorkais ont encore perdu autour de 2%.

« Vendredi, beaucoup d’investisseurs ont examiné les prix des obligations, considéré qu’ils devenaient vraiment attractifs et sont intervenus à l’achat, ce qui a fait reculer les rendements et été favorable aux actions », a expliqué l’analyste.

Les rendements des obligations grimpent lorsque le prix des obligations baissent.

La montée des taux obligataires, événement de la semaine, a notamment été provoquée par l’attitude stricte de la Réserve fédérale américaine (Fed) reflétée dans le compte-rendu de sa dernière réunion paru mercredi.

Le Comité monétaire y indiquait qu’il était prêt à encore relever les taux d’intérêt si nécessaire et qu’en tout cas, ils resteraient élevés pour un certain temps.

Pour Tom Cahill, le nouveau repli hebdomadaire des actions n’était « pas une surprise ».

« La bonne performance des actions depuis le début de l’année a été tirée par une poignée de grandes compagnies » du secteur de la technologie notamment, a-t-il rappelé.

« Et lorsque les taux d’intérêt montent, cela contracte leurs multiples », c’est-à-dire leur valorisation boursière calculée par rapport à leur résultat net, a encore expliqué l’analyste.

Alphabet (maison mère de Google) a perdu 1,80%, Meta (Facebook) a cédé 0,65%, Tesla a fini en repli de 1,70%.

Les volumes d’échanges sont restés légers en ce vendredi du milieu du mois d’août dépourvus de nouvelles macro-économiques.

La semaine prochaine, les yeux seront braqués sur la réunion des banquiers centraux à Jackson Hole où Jerome Powell, président de la Réserve fédérale américaine (Fed) et Christine Lagarde, présidente de la BCE, doivent prononcer des discours vendredi.

A la cote, le groupe américain de produits de beauté Estée Lauder a chuté de 3,31%, les ventes cosmétiques ayant pâti de la reprise poussive sur ses marchés asiatiques, en particulier en Chine.

Le chiffre d’affaires annuel a baissé de 10% sur un an à 15,91 milliards de dollars et le bénéfice net ressort à 1,01 milliard, en chute de 58%.

Les engins agricoles Deere ont largement dépassé les attentes des analystes avec un résultat trimestriel par action de 10,20 dollars contre 8,22 dollars prévus alors que le chiffre d’affaires a grimpé à 14,3 milliards de dollars contre 13 milliards un an avant.

Mais l’action a plongé de 5,28%, les investisseurs étant moins optimistes sur la demande à venir d’équipements agricoles.

Le groupe de semi-conducteurs Applied Materials a gagné 3,68% après des résultats et des prévisions meilleures qu’anticipé.

Les laboratoires Moderna ont rendu la majeure partie des gains de la veille (4,35%). Le fabricant de vaccins contre le Covid-19 avait indiqué jeudi que sa nouvelle version du sérum était efficace contre de nouveaux variants baptisés Eris et Fornax, selon une étude préliminaire.

  1. Nasdaq
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