Le groupe néerlandais de travail temporaire Randstad a enregistré une chute de 30% de son bénéfice net au deuxième trimestre dans des « conditions difficiles », notant une pénurie de talents et une hausse des salaires, selon des résultats publiés mardi.
Ce bénéfice net s’est établi à 137 millions d’euros, a indiqué le groupe dans un communiqué.
Le chiffre d’affaires a, lui, reculé de 6%, totalisant 6,47 milliards d’euros au deuxième trimestre, comparé à la même période de 2022.
La croissance a ralenti sur de nombreux marchés du groupe. Le chiffre d’affaires a ainsi reculé de 15% au Canada, de 13% aux Etats-Unis, de 9% aux Pays-Bas, de 5% en Italie. Randstad s’est néanmoins notamment félicité d’une croissance en France (+2%), au Japon (+7%) et en Asie Pacifique (+5%).
« Nous avons livré un solide ensemble de résultats au deuxième trimestre dans un contexte de conditions difficiles sur nos marchés », a déclaré le CEO de Randstad, Sander van ‘t Noordende, cité dans le communiqué.
« Nous avons vu des niveaux de performance inférieurs aux résultats records obtenus à la même période l’année dernière », a-t-il toutefois noté.
En ce qui concerne ses perspectives, le PDG note que les conditions macroéconomiques difficiles – une « pénurie de talents » et une « hausse des salaires », observées au deuxième trimestre, se sont poursuivies début juillet.
« Nous restons prudents » a déclaré Randstad, affirmant avoir « confiance » en sa « capacité à adapter (ses) opérations ».
Fondé en 1960 aux Pays-Bas, Randstad emploie environ 46.000 personnes dans une quarantaine de pays à travers le monde.