(Belga) Les services immobiliers (agences, sociétés gestionnaires de bâtiments, ?) montrent les plus gros écarts entre le dire et le faire en matière climatique et sont donc les champions du « greenwashing » en Belgique, procédé de communication destiné à donner une image trompeuse de sa responsabilité écologique, ressort-il samedi d’une enquête menée par la société Inoopa pour L’Echo.
Après le secteur immobilier viennent ensuite les technologies de l’information et de la communication (ICT) puis les secteurs techniques et scientifiques. La santé et l’industrie extractive complètent le top 5 des « greenwashers », selon l’enquête. À l’autre opposé, les secteurs du traitement des déchets et de l’eau montrent le plus faible écart entre le discours et les actes, suivis par le transport, la construction et l’énergie. L’horeca (hôtels, cafés, restaurants), la finance (et les assurances) et l’industrie manufacturière se situent quant à eux au milieu du peloton. La distribution, l’agriculture et l’éducation, enfin, font un peu mieux que ces derniers, s’intercalant entre eux et les cinq meilleurs classés. L’enquête d’Inoopa met donc en avant le fait que les secteurs classés comme gros émetteurs de C02 communiquent plutôt bien, alors qu’inversement, des secteurs considérés comme peu émetteurs font beaucoup de « greenwashing ». (Belga)