La mort en juillet 2016 d’Adama Traoré a été causée par un « coup de chaleur », « aggravé » par les manœuvres d’immobilisation et de menottage des gendarmes et, dans une « plus faible mesure », par ses antécédents médicaux, conclut une nouvelle expertise judiciaire consultée lundi par l’AFP.
Très attendu dans ce dossier devenu un symbole du débat sur les violences policières, ce rapport établi par quatre médecins belges, dévoilé par L’Obs, a été commandé en juillet par les juges d’instruction parisiens chargés de l’enquête après le dépôt par la famille du jeune homme de rapports médicaux contredisant les experts de la justice qui mettaient hors de cause les forces de l’ordre.