Des partisans de Donald Trump ont envahi mercredi le Capitole à Washington, temple de la démocratie américaine, interrompant la session qui devait confirmer la victoire de Joe Biden. À l’heure actuelle, 4 personnes sont décédées. Ce matin, une question se pose : y a-t-il eu une faille dans la sécurité du Capitole ?
Des Américains pro-Trump se sont introduits dans le Capitole ce mercredi, à Washington. Ils ont interrompu la séance qui devait valider la victoire de Joe Biden, le président élu. Des scènes violentes ont été filmées à l’intérieur : des affrontements ont provoqué le chaos. Quatre personnes sont mortes durant cette rébellion.
La police pensait pouvoir gérer la situation
Au lendemain de ce chaos, une question se pose : comment est-ce possible de pénétrer « si facilement » le Capitole, temple de la démocratie américaine ? Y a-t-il eu une faille dans la sécurité ?
Selon notre correspondant aux États-Unis, Lionel Gendron, « des renforts sont arrivés au bout d’une heure, notamment la garde nationale, qui a réussi à repousser les assaillants avec des tirs de gaz lacrymogènes. La police pensait pouvoir gérer la situation, notamment parce que l’extrême gauche n’était pas présente, en tout cas pas en grand nombre. La police pensait que la situation serait gérable, mais les pro-Trump n’avaient pas besoin d’ennemis face à eux [pour créer le chaos]. »
La suite, la police ne s’y était pas préparée : des milliers de manifestants pro-Trump ont fini par envahir le Capitole, où des Sénateurs étaient sur le point de rejeter les accusations républicaines de « trucage » des élections. C’est le résultat de plusieurs mois de communication populiste de Donald Trump. Battu au niveau des chiffres, il ne cesse de dire que c’est lui le vrai vainqueur, que les élections ont été manipulées, attisant la suspicion et la colère de ses millions de partisans.
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