vendredi, avril 18, 2025

Assassinat à Téhéran du numéro 2 d’Al-Qaïda: « information fabriquée », affirme l’Iran

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(Belga) L’assassinat à Téhéran du numéro 2 d’Al-Qaïda rapporté par le quotidien américain New York Times est une « information fabriquée », a déclaré samedi le ministère iranien des Affaires étrangères, niant la présence de membres de cette organisation terroriste islamiste sur le sol iranien.

Les ennemis de l’Iran, les États-Unis et Israël, « essaient de rejeter la responsabilité des actes criminels d’Al-Qaïda et d’autres groupes terroristes dans la région et lient l’Iran à ces groupes par des mensonges et des fuites d’informations fabriquées de toutes pièces aux médias », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, dans un communiqué. Les Etats-Unis et « ses alliés dans la région » ont créé Al-Qaïda par leurs « mauvaises politiques », a ajouté M. Khatibzadeh, conseillant aux médias américains de « ne pas tomber dans le piège des scénarios hollywoodiens des responsables américains et sionistes ». Le New York Times a rapporté vendredi que le numéro 2 d’Al-Qaïda, Abdullah Ahmed Abdullah, qui figurait sur la liste des terroristes les plus recherchés par la police fédérale américaine (FBI), avait été « tué par balle dans les rues de Téhéran par deux assassins à moto », une information confirmée par des responsables des renseignements américains au quotidien new-yorkais. Les meurtriers, qui ont tiré sur la voiture de la victime, ont aussi abattu sa fille, Miriam, veuve d’un des fils d’Oussama Ben Laden, le chef d’Al-Qaïda dans les années 1990, selon le New York Times. L’assassinat, qui aurait été commis par des agents israéliens pour le compte des Etats-Unis, est survenu le 7 août, jour de l’anniversaire des attentats contre les ambassades des Etats-Unis au Kenya et en Tanzanie en 1998, dans lesquels Abdullah Ahmed Abdullah était impliqué, selon la justice américaine. Les Etats-Unis ont accusé l’Iran d’abriter des membres d’Al-Qaïda et de leur permettre de passer par son territoire en 2016, ce que des responsables de Téhéran ont nié à l’époque. « Même si l’Amérique n’a pas hésité à se livrer à de fausses accusations contre l’Iran par le passé, cette approche est devenue une routine dans l’administration américaine actuelle », a poursuivi M. Khatibzadeh. (Belga)

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