(Belga) Les règles plus strictes décidées lundi soir par la cellule de crise provinciale pour Anvers inquiètent le secteur horeca flamand sur le plan économique. « Nous allons les sentir », prédit le porte-parole de la fédération Horeca Vlaanderen Kaatje Lucas.
« Une fermeture totale aurait été pire, donc nous sommes satisfaits du résultat de la réunion de crise, et que la communication soit claire », explique Kaatje Lucas. « Mais ces mesures vont être dures pour l’horeca. » L’heure de fermeture avancée représentera une perte importante pour les cafés, les heures tardives étant souvent favorables au chiffre d’affaires. Les exploitants horeca sont mitigés, selon Horeca Vlaanderen. « D’un côté c’est comme une claque au visage, de l’autre on souhaite que tout le monde soit en bonne santé. » Horeca Vlaanderen reconnait toutefois la distribution rapide des primes lors du premier confinement. « Nous souhaitons remercier le gouvernement flamand. » Aujourd’hui, d’autres primes de soutien seraient nécessaires, aux niveaux local ou flamand, et sur base de la taille de l’établissement, selon les représentants du secteur. « Un petit café ne représente pas la même chose qu’une grande boîte de nuit », estime M. Lucas. « Nous comprenons aussi qu’on ne peut pas donner des primes à l’infini; il faut regarder ce qui est possible de faire, proportionnellement. Nos établissements étaient à peine en phase de relance et sont à nouveau touchés de plein fouet. Nous devons nous occuper collectivement de la santé de tous, mais aussi de l’économie. » (Belga)