(Belga) Alors que le gouvernement fédéral a décidé, vendredi, de prolonger la période de confinement, l’Union des classes moyennes (UCM) appelle les autorités à approfondir les mesures prises pour aider les entrepreneurs à traverser cette période difficile. « L’enjeu est d’éviter une vague de faillites sans précédent, de nature à compromettre la reprise de l’activité économique à la fin de la crise sanitaire », avertit l’organisation.
Si les mesures initialement décidées par l’État fédéral et les Régions étaient indispensables et utiles pour les entrepreneurs, elles apparaissent désormais insuffisantes aux yeux de l’UCM, qui exprime son intention de porter plusieurs points devant l’Economy Risk Management Group. L’organisation demande notamment à ce que le droit passerelle pour les indépendants puisse être partiellement accordé aux entrepreneurs qui se sont vus forcés de fortement réduire leurs activités sans les avoir pour autant arrêtées. Aussi, ceux-ci doivent pouvoir demander l’indemnité régionale forfaitaire, de 5.000 euros en Wallonie et 4.000 euros à Bruxelles. « Actuellement, cette aide peut être demandée ou pas en fonction de l’activité (codes Nace). C’est complexe et, dans de nombreux cas, inéquitable », explique l’organisation. Parmi ses autres revendications, elle demande aussi une généralisation de la suspension des demandes de paiement des taxes et obligations pour les secteurs impactés, la mise en place d’un incitant pour que les propriétaires privés suspendent les paiements de loyers, l’obtention du crédit court terme à taux zéro auprès des organismes financiers publics pour les entrepreneurs bénéficiaires des indemnités régionales. (Belga)